Un projet durable, impacts escomptés
D’un point de vue économique, toutes les activités organisées sont gratuites ou à prix très modéré, de même que les tarifs pratiqués lors des fêtes de quartier. L’accessibilité est ainsi facilitée pour les habitants les moins aisés. Les types d’échange qui ont lieu à l’occasion des vide-greniers, par exemple, maintiennent les ressources à l’intérieur du quartier : vente d’objets en surplus, dépenses moindres pour les habitants.
Des collaborations avec des associations ou des entreprises locales permettent des partenariats gagnant-gagnant.
Les bénéfices des vide-greniers, des fêtes, des trico’leuses, etc permettent de constituer petit à petit un capital qui facilite l’autonomie de l'association, idéalement jusqu’à atteindre le budget de fonctionnement. Le soutien de la Ville de Nyon est néanmoins constant.
L’activité est définie selon le budget ou le financement possible. Il n’y a pas de problématique d’emprunt, d’investissement, d’amortissement, de risque économique. L’activité est saine.
D’un point du vue social, les amitiés, les liens de voisinage, les connaissances et les reconnaissances mutuelles entre les habitants et entre les générations ont permis de développer la solidarité et le « mieux vivre ensemble » dans son quartier. Le processus nyonnais a permis l’implication active des personnes âgées aux processus de changement sociaux et à la mise en œuvre de mesures correspondantes. En outre, la prise d’initiatives et le sentiment d’être porteur d’activités permet de déclencher des processus d’apprentissage et de mobiliser des ressources chez les seniors. En ce sens, les processus communautaires, comme celui d’Unyon Nordest permet d’améliorer la qualité de vie des aînés en leur donnant une meilleure image d’eux-mêmes, une valorisation, un sentiment de sécurité et un sentiment d’appartenance au quartier. Pour d’autres retraités, la solitude est également moins pesante.
Des activités sportives ou culturelles ouvertes à toutes et tous, et à tous les âges, des moments de détente ou de convivialité, favorisent la mixité sociale, l’intégration, ou un apport positif aux personnes en difficulté. Et l’intergénération (voir ci-après).
L’intergénération. Les après-midi bricolage et les échanges avec les écoles permettent aux seniors et aux enfants de s’apprivoiser et de changer le regard qu’ils pouvaient avoir les uns sur les autres.
En effet, par exemple, préparer une soupe tous ensemble juniors et seniors, se balader sur le sentier des Toblerones ou confectionner pâtisserie ou bricolage de Noël, de Pâques, sont des moments riches en émotion et en partage.
D’un point du vue environnemental, l’investissement par les habitants de divers lieux du quartier a contribué à faire évoluer leur image et à les rendre plus vivants. Les tentes d’information au bas des immeubles, l’endroit où a lieu le vide-grenier, les salles de rencontre utilisées à Bel Automne et l’utilisation du local du Reposoir valorisent le quartier par leur visibilité. Les habitants s’approprient les espaces qui les entourent et les investissent de manière durable. Dans ce sens, les habitants ont participé à l'aménagement du local du Reposoir en offrant leur propre matériel. Ils ont également cherché du matériel le meilleur marché possible ou à prêter le leur pour les différentes activités.
En outre, les activités locales permettent aux habitants de rester dans le quartier et de diminuer leurs déplacements.
La constitution d’un stock de matériel disponible se fait aussi par de la récupération… (de nombreux objets à l’abandon pouvant faire l’objet d’une seconde vie avec assez souvent une apparence de neuf).
Mentionnons enfin le co-voiturage ou accompagnement groupé et l’utilisation accompagnée des transports en communs pour des buts de courses, de visites,… carrés potagers et compost de quartier constituent un projet à venir durable,
D’un point du vue durable, un effet central est celui de se sentir existant dans un quartier vivant. En effet, ce premier projet nyonnais s’inscrit dans le long terme puisque ses effets dépassent le projet ou l’activité elle-même. Le fait de savoir qu’un projet communautaire existe dans son quartier est rassurant pour l’ensemble des habitants informés du processus, soit la totalité des seniors du lieu. Enfin, le projet a préconisé des solutions transdisciplinaires avec les écoles du quartier, Bel Automne, la Souris-Verte et les pouvoirs publics. Il est formidable de découvrir la mixité et la motivation de proximité qui s’est développée.
Un équilibre durable entre efficacité économique, solidarité sociale, et responsabilité écologique est bien présent.
La Posture Communautaire.
La force du travail communautaire c’est de travailler avec les caractéristiques et caractères de chacun.
Valeurs, charte communautaire, charte d’utilisation du local, une attitude, la durabilité du savoir-être,… sont nécessaires à la longue vie d’une association de quartier, et par extension aux associations au sens large du terme.
D’une formation communautaire multidisciplinaire, sont sortis des mots forts représentant cette attitude exemplaire, une école de vie pour junior, personnes actives et seniors :
Respect, écoute, ouverture, accueil, entraide, solidarité, égalité, liberté, rencontre, humilité
Des collaborations avec des associations ou des entreprises locales permettent des partenariats gagnant-gagnant.
Les bénéfices des vide-greniers, des fêtes, des trico’leuses, etc permettent de constituer petit à petit un capital qui facilite l’autonomie de l'association, idéalement jusqu’à atteindre le budget de fonctionnement. Le soutien de la Ville de Nyon est néanmoins constant.
L’activité est définie selon le budget ou le financement possible. Il n’y a pas de problématique d’emprunt, d’investissement, d’amortissement, de risque économique. L’activité est saine.
D’un point du vue social, les amitiés, les liens de voisinage, les connaissances et les reconnaissances mutuelles entre les habitants et entre les générations ont permis de développer la solidarité et le « mieux vivre ensemble » dans son quartier. Le processus nyonnais a permis l’implication active des personnes âgées aux processus de changement sociaux et à la mise en œuvre de mesures correspondantes. En outre, la prise d’initiatives et le sentiment d’être porteur d’activités permet de déclencher des processus d’apprentissage et de mobiliser des ressources chez les seniors. En ce sens, les processus communautaires, comme celui d’Unyon Nordest permet d’améliorer la qualité de vie des aînés en leur donnant une meilleure image d’eux-mêmes, une valorisation, un sentiment de sécurité et un sentiment d’appartenance au quartier. Pour d’autres retraités, la solitude est également moins pesante.
Des activités sportives ou culturelles ouvertes à toutes et tous, et à tous les âges, des moments de détente ou de convivialité, favorisent la mixité sociale, l’intégration, ou un apport positif aux personnes en difficulté. Et l’intergénération (voir ci-après).
L’intergénération. Les après-midi bricolage et les échanges avec les écoles permettent aux seniors et aux enfants de s’apprivoiser et de changer le regard qu’ils pouvaient avoir les uns sur les autres.
En effet, par exemple, préparer une soupe tous ensemble juniors et seniors, se balader sur le sentier des Toblerones ou confectionner pâtisserie ou bricolage de Noël, de Pâques, sont des moments riches en émotion et en partage.
D’un point du vue environnemental, l’investissement par les habitants de divers lieux du quartier a contribué à faire évoluer leur image et à les rendre plus vivants. Les tentes d’information au bas des immeubles, l’endroit où a lieu le vide-grenier, les salles de rencontre utilisées à Bel Automne et l’utilisation du local du Reposoir valorisent le quartier par leur visibilité. Les habitants s’approprient les espaces qui les entourent et les investissent de manière durable. Dans ce sens, les habitants ont participé à l'aménagement du local du Reposoir en offrant leur propre matériel. Ils ont également cherché du matériel le meilleur marché possible ou à prêter le leur pour les différentes activités.
En outre, les activités locales permettent aux habitants de rester dans le quartier et de diminuer leurs déplacements.
La constitution d’un stock de matériel disponible se fait aussi par de la récupération… (de nombreux objets à l’abandon pouvant faire l’objet d’une seconde vie avec assez souvent une apparence de neuf).
Mentionnons enfin le co-voiturage ou accompagnement groupé et l’utilisation accompagnée des transports en communs pour des buts de courses, de visites,… carrés potagers et compost de quartier constituent un projet à venir durable,
D’un point du vue durable, un effet central est celui de se sentir existant dans un quartier vivant. En effet, ce premier projet nyonnais s’inscrit dans le long terme puisque ses effets dépassent le projet ou l’activité elle-même. Le fait de savoir qu’un projet communautaire existe dans son quartier est rassurant pour l’ensemble des habitants informés du processus, soit la totalité des seniors du lieu. Enfin, le projet a préconisé des solutions transdisciplinaires avec les écoles du quartier, Bel Automne, la Souris-Verte et les pouvoirs publics. Il est formidable de découvrir la mixité et la motivation de proximité qui s’est développée.
Un équilibre durable entre efficacité économique, solidarité sociale, et responsabilité écologique est bien présent.
La Posture Communautaire.
La force du travail communautaire c’est de travailler avec les caractéristiques et caractères de chacun.
Valeurs, charte communautaire, charte d’utilisation du local, une attitude, la durabilité du savoir-être,… sont nécessaires à la longue vie d’une association de quartier, et par extension aux associations au sens large du terme.
D’une formation communautaire multidisciplinaire, sont sortis des mots forts représentant cette attitude exemplaire, une école de vie pour junior, personnes actives et seniors :
Respect, écoute, ouverture, accueil, entraide, solidarité, égalité, liberté, rencontre, humilité